Pourquoi 3 États Fédérés ? Pourquoi pas 6 ? Pourquoi pas 22 ?
Depuis 1960, nous avons eu plusieurs présidents. Pourtant, la pauvreté persiste, l’injustice continue, et les régions restent oubliées.
Le vrai problème n’est pas qui gouverne, mais le système centralisé hérité de la colonisation française — un système fait pour Paris, pas pour Madagascar.
Aujourd’hui, face à la pauvreté persistante, à l’inégalité régionale et au pouvoir centralisé injuste, une solution puissante s’impose : le fédéralisme.
Mais la vraie question est : combien d'États fédérés devons-nous créer ?
Certains proposent 6 provinces.
D'autres parlent de 22 régions.
Mais nous, au FMTT, avons choisi un modèle à 3 grands États fédérés.
Et voici pourquoi 👇🏾
✅ 1. Efficacité administrative et politique
Diviser le pouvoir en 6 ou 22 États compliquerait grandement la gestion du pays.
Chaque État devrait disposer d’un gouvernement local composé d’un président élu par le peuple, d’au moins 20 ministres (pouvoir exécutif), d’un parlement (pouvoir législatif), d’une cour de justice (pouvoir judiciaire) ainsi que d’une constitution propre.
Répliquer ce système 22 fois serait coûteux, lent, et inefficace.
➡️ Trois États, c’est gérable, sérieux, et efficace.
✅ 2. Partage équitable et équilibré
Chaque grand État aurait accès à :
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La mer et les ports,
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Des terres fertiles,
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Un aéroport international,
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Des ressources naturelles,
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Un centre économique.
➡️ Cela garantit que chaque État puisse se développer de manière autonome et équitable — sans être dépendant d’Antananarivo ou du gouvernement central.
✅ 3. Moins de bureaucratie, plus de résultats
Avec seulement trois gouvernements fédérés, le gouvernement central peut suivre, soutenir et collaborer plus facilement avec les États.
Pas besoin de créer 22 ministères du même type.
➡️ Moins de structures = plus d’action.
✅ 4. Unité dans la diversité
Trois États permettent de respecter la diversité régionale tout en maintenant l’unité nationale.
➡️ C’est un équilibre stratégique entre autonomie et solidarité.
👉🏾 Le but n’est pas de diviser Madagascar, mais de la libérer.
Diviser le pouvoir en 3 États forts, autonomes et solidaires — c’est créer une nouvelle République.
Une République enfin construite pour le peuple, par le peuple, et avec le peuple.