⚠️ Cause Profonde de la Crise Nationale à Madagascar

🔥 Comprendre la racine du problème pour mieux s’en libérer

Madagascar est l’un des rares pays au monde sans guerre, sans catastrophe naturelle permanente, sans voisin en guerre — et pourtant, nous sommes parmi les peuples les plus pauvres de la planète.

Ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas une malédiction. Ce n’est pas un manque d’intelligence ou de ressources.

👉 Cette misère est le fruit amer d’un système de domination, construit et renforcé depuis des décennies — un système à deux visages :

đź”´ Interne : la trahison des élites
🔵 Externe : l’emprise impérialiste déguisée


đź”´ La Domination Interne : la Trahison des Élites

Nos dirigeants ont trahi la confiance du peuple.
Ils ont vendu nos terres, nos ressources, notre avenir pour protéger leurs privilèges.
Ils gouvernent pour eux-mêmes, pour leurs familles, pour leurs maîtres étrangers — jamais pour la nation.

Ils répriment la voix du peuple, achètent les consciences, contrôlent les médias, manipulent la justice, et écrasent toute forme de résistance ou de rêve d’alternative.
Ils ne sont pas seulement incompétents — ils sont complices actifs d’un système injuste et criminel.


🔵 La Domination Externe : un Colonialisme qui Change de Visage

Les anciennes puissances coloniales ont changé de méthode, mais pas de stratégie.

Aujourd’hui, elles contrôlent nos banques, nos dettes, nos lois, notre armée, notre culture, et même nos esprits.
Elles dictent les politiques à suivre, imposent des “réformes” qui appauvrissent, et placent des pantins au pouvoir pour préserver leurs intérêts.

Ce néocolonialisme moderne n’a plus besoin de soldats :
Il a des accords secrets, des ONG complices, et des élites locales soumises.


âť— La véritable cause de la crise nationale Malagasy n’est ni la pauvreté, ni le climat, ni même le manque de ressources.

C’est la centralisation excessive du pouvoir, maintenue depuis l’indépendance,
et contrôlée par une minorité au service d’intérêts privés, souvent liés à des puissances étrangères.


⚠️ Ce système hypercentralisé :

  • Étouffe les initiatives locales

  • Écarte les compétences régionales

  • Se concentre à Antananarivo, en laissant les autres régions dans la misère

  • Alimente les frustrations, les révoltes, et les conflits sociaux

  • Rend le pays vulnérable à la corruption, à la manipulation politique, et à l’ingérence impérialiste


đź”´ Le peuple est éloigné des décisions qui affectent sa vie.
đź”´ Les régions riches en ressources sont pauvres en infrastructures.
đź”´ Les élites gouvernent sans connaître les réalités du terrain.
đź”´ Et les solutions proposées sont toujours temporaires, superficielles, sans vision structurelle.


🛠️ Ce que nous affirmons :

Tant que le pouvoir restera concentré à un seul centre,
Madagascar restera fragile, instable, manipulable et inégal.

âś… Le changement profond commence par une transformation du système lui-même.

👉 C’est pourquoi nous appelons à une République Fédérale,
où le pouvoir est partagé, équilibré, et enraciné dans chaque territoire.


⚖️ La véritable cause de la crise Malagasy, c’est l’absence d’un pouvoir populaire structuré à la base — un système incapable de représenter toutes les régions, incapable de protéger la souveraineté nationale, et complice de notre dépendance.

La solution n’est pas dans un changement d’homme — mais dans un changement de système.
Ce système doit tomber. Et un nouveau doit naître.



Une Histoire Simple pour Comprendre un Système Complexe

le bâton, c’est le système colonial

John était dans la cuisine, en train de faire bouillir du lait.
Quand le lait a commencé à monter, menaçant de déborder, il a posé un bâton sur le dessus de la casserole ouverte. Ce bâton a empêché le lait de sortir — pas en arrêtant l’ébullition, mais en la contrôlant de force.


Dans cette histoire apparemment banale, chaque élément symbolise une vérité profonde sur la situation de Madagascar :

  • John, c’est l’impérialiste étranger, toujours souriant mais stratégique.

  • La casserole, c’est Madagascar : un territoire riche, chaud, prêt à éclater de potentiel.

  • Le lait, c’est notre économie, notre créativité, notre énergie collective qui ne demande qu’à s’exprimer librement.

  • Le bâton, c’est le système colonial : une technique sournoise qui empêche notre essor sans jamais éteindre la flamme.


🔍 La leçon derrière l’image

Depuis l’indépendance, le système colonial n’a pas été détruit : il a été adapté, recyclé, maquillé.
Les anciennes méthodes de domination sont devenues des accords économiques, des prêts toxiques, des ONG de façade, et des élites locales au service de l’extérieur.

À chaque fois que notre peuple tente de se relever, qu’il s’échauffe, qu’il se mobilise pour son développement, un nouveau bâton est posé sur la casserole : une loi étrangère, une condition d’aide, une menace diplomatique, un président téléguidé.

Et tout comme dans la cuisine, le bâton ne sert pas à calmer le lait.
Il sert uniquement à empêcher le débordement — à bloquer la transformation en profondeur.


🛑 Ce que nous disons : Assez.

Le peuple Malagasy est prêt à faire bouillir sa propre destinée.
Nous refusons de continuer à bouillir sous contrôle.
Nous refusons les limites imposées par ceux qui rient pendant que nous nous contenons.


âś… Notre réponse : le fédéralisme pour briser le bâton

Un système fédéral met fin à la centralisation impériale.
Il permet à chaque région de libérer sa force, sans permission extérieure.
Il redonne le feu au peuple, et lui retire la laisse.


Nous ne voulons pas simplement faire du bruit dans la marmite.
Nous voulons enfin servir notre propre soupe, selon nos propres règles.